Contribution à l'étude de la croissance par l'intermédiaire des dents ankylosées

Résumé

Introduction

La difficulté de l'étude de la croissance réside dans l'absence de référentiel fixe. Seuls les implants métalliques, décrits par Björk représentent des repères stables et fixes sur lesquels on peut se baser. Les études de Thilander ont prouvé que les dents ankylosées sont réellement ostéointégrées dans les maxillaires et se comportent ainsi comme des implants naturels. Le but de notre expérimentation est donc d'étudier la fiabilité des plans de superposition en utilisant des molaires déciduales ankylosées comme repères.

Matériel

L'échantillon est constitué de 26 patients (11 garçons et 15 filles) avec 38 dents ankylosées. La moyenne d'observation est de 22,5 mois, avec un écart-type de 15,3.

Méthode

Pour chaque téléradiographie, nous avons réalisé des superpositions locales au niveau maxillaire et mandibulaire. La ou les dents ankylosée(s) ont servi de repères de superposition. Nous avons observé le comportement des zones réputées stables d'après la littérature et celles modifiées par la croissance.

Résultats

Les superpositions sur les molaires déciduales ankylosées maxillaires ont montré que le plan de superposition bispinal avec E.N.A. enregistré occulte la croissance verticale alvéolaire. Les superpositions sur les molaires déciduales ankylosées mandibulaires ont mis en évidence l'excellente stabilité du plan XiPm, utilisé dans l'analyse de Ricketts, même si Xi est un point construit. Le plan mandibulaire de Downs (déterminé par le point Menton est une tangente à la convexité antérieure au Gonion), observé sur de courtes périodes uniquement, est également fiable.

Conclusion

Cette expérimentation a permis de vérifier la stabilité de certains plans de superposition classiques, tels que XiPm et le plan mandibulaire.